Bloody Roar 2

Playstation 

 

Un jeu de combat 3D (pensez Tekken) où on joue des types capables de se transformer en animaux anthropomorphes qui se tapent dessus ! Présenté comme ça, ça a l'air assez sexy et ma foi c'est pas malhonnête.

En gros ça donne ça.

 

En gros, en terme de gameplay, on est plus proche de Dead or Alive que de Tekken, mais plus orienté arcade. Concrètement, même si les juggles et longs enchaînements sont de mise, le jeu est plus axé sur une bonne gestion du timing et des contres.

Le jeu est donc dans la courbe moyenne technique des jeux de baston 3D : exigeant mais pas excessivement. D'ailleurs, l'IA peut devenir rapidement assez brutale; on recommandera à des néophytes de plutôt s'orienter vers les séries de Namco pour débuter, surtout en solo.

Pour ce qui est du gimmick principale, on a dans les faits des personnages ayant deux styles de combat légèrement différents, la version bestiale étant bien plus forte mais plus dur à maintenir.

On notera d'ailleurs que cette forme disparaît plus rapidement lorsqu'on est frappé mais fait remonter la santé; ce qui en fait un moyen de retour à user avec prudence; rajoutant ainsi une dimension tactique appréciable.

Si les designs des personnages et la bande-son sont bien soignés, on ne peut pas en dire autant des graphismes qui sont très moyens, même pour l'époque. Néanmoins la réalisation n'en est pas moins très bonne, la maniabilité étant irréprochable et c'est souvent le principal dans un jeu de baston.

Ces effets tape-à-l'oeil sont là pour vous faire oublier que graphiquement c'est quand même pas dingue.

 

On déplorera un contenu un peu chiche, avec seulement 11 personnages dont deux cachés, et assez peu de modes, essentiellement Arcade et Survival (heureusement, les personnages ont des styles très variés).

La série Bloody Roar (dont le 2nd épisode a la réputation d'être le meilleur) constitue une bonne alternative à Tekken ou Soul Blade, disposant d'une vraie personnalité, mais son manque de variété fera sans doute qu'on y reviendra un peu moins souvent qu'eux.